De la comédie au film d’horreur : un siècle de somnambulisme au cinéma - 24/02/22
Riassunto |
Objectif |
Le somnambulisme a longtemps été considéré comme un phénomène mystérieux, source d’inspiration pour les artistes. On retrouve notamment des somnambules au cinéma dès son début, ce qui a pu jouer un rôle dans la représentation collective de la pathologie. Nous avons étudié la représentation des somnambules au cinéma, de 1903 à 2019.
Méthodes |
Les films contenant le mot « somnambulisme » ont été recherchés dans les bases de données internationales. Nous avons relevé le genre des films, les caractéristiques des somnambules, leurs postures et comportements, ainsi que les facteurs déclenchants des épisodes et les traitements.
Résultats |
Ainsi, 87 films mettent en scène des somnambules, suivant deux pics (décade 1910 et décade 2010). Les comédies prédominent avant 1960 et les films à suspense/d’horreur après 1960. Contrairement à l’épidémiologie du somnambulisme, les somnambules au cinéma sont plus souvent des femmes (en tenue transparente), des adultes et près d’un tiers ont des comorbidités psychiatriques. La posture bras tendus-yeux fermés du somnambule est retrouvée dans 20 % des films et 79 % des dessins animés. On trouve également des représentations de terreur nocturne, sexsomnie, trouble alimentaire du sommeil et conduite automobile somnambule. Chutes et homicides sont fréquents. Le premier film montrant un EEG date de 1985 et un spécialiste du sommeil est consulté pour la première fois en 1997.
Conclusion |
La représentation du somnambulisme au cinéma a évolué au cours du siècle d’un stéréotype comique vers des personnages plus sombres voire dangereux et vers une vision plus médicalisée de la parasomnie.
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Vol 19 - N° 1
P. 45 - Marzo 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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